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une série d’entretiens

Si la société du travail est aujourd’hui en crise, elle le doit en premier lieu à l’extension de la pensée économique à tous les niveaux de l’activité humaine. Rien n’est plus absurde que d’attendre des solutions d’un discours qui dresse un catalogue d’exigences basé sur des prémices purement économiques définissant ce que nous - société, actifs et non actifs - devons faire pour garder notre chère bonne place. Nous pensons que ceci mène à un cercle vicieux et proposons non pas d’obéir aux apparentes contraintes factuelles mais plutôt de partir de la question de ce que nous souhaitons. En référence à Hannah Arendt qui nous invite à réfléchir sur le sens du statut d’actif, notre point de départ est de questionner le consensus social « Chaque travail est meilleur que de ne pas travailler du tout » et de nous poser la question du sens de nos activités.

 

Dans une chaîne d’entretiens transeuropéenne nous tentons de discuter la conception traditionnelle du travail et de montrer des biais coopératifs entre contrainte et sens.